Thales teste la supply chain du Rafale pour anticiper une montée en cadence
L’électronicien de défense Thales s’assure que ses sous-traitants produisant des équipements pour le Rafale de Dassault Aviation pourraient rapidement doubler leurs cadences de production. Parmi eux, Realmeca qui fabrique près de Verdun des composants clés du radar à antenne active et des systèmes de brouillage de l’appareil de combat.
C’est l’un des équipements dont RealMeca, PME basée à Clermont-en-Argonne dans la campagne meusienne, est le plus fière : le châssis pré-équipé du radar à antenne active du Rafale, l’un des principaux atouts technologiques du chasseur de Dassault Aviation. La pièce impressionne tant par sa finition très soignée grâce à un usinage de grande précision que par la densité de ses câbles et connecteurs électroniques…
« Il faut compter environ 1000 heures de travail pour produire une telle pièce », précise-t-on avec fierté dans l’atelier. Outre l’activité de fabrication de machines-outils de précision, les 140 salariés de Realmeca (25 millions d’euros de chiffre d’affaires environ) produisent également des boitiers d’optronique et de brouillage pour le Rafale et le Mirage 2000. Une fois les tests mécaniques, thermiques et électroniques réalisés, ces pièces partent chez Thales, sur les sites d’Etrelles et de Pessac (en Gironde).